Festival Films sur les Droits de la personne
L'autre jour au bureau, on discutait à savoir, est-ce qu'il faut dire : Droits de L'Homme, Droits de la personne ou Droits humains?? Souvent ici au Québec, on dit Droits de la personne mais en Europe on dit Droits de L'Homme. Peu importe, que l'on ne fasse pas de cet élement important de la paix un débat sémantique. Depuis quelques semaines avec cette campagne électorale québécoise, des débats sémantiques se succèdent, entre celui-là autonomiste et l'autre souverainiste et l'autre fédéraliste. Je suis contente de ne pas voter encore car franchement, je ne sais pas lequel voter. Mais le sujet de ce post n'est pas l'élection, même si les québécois sont appelés aux urnes aujourd'hui.
C'est que ce week-end, pour les rares fois que je reste à Montréal, j'en ai profité pour aller voir un film au Festival des films sur les Droits de la personne. Je suis allée voir The Short Life of José Antonio Giuterrez. Ce Marine, le premier soldat à être tué en Irak, était en fait un guatemaltèque qui s'est enrollé dans la marine américaine en échange d'une citoyenneté. Il a réalisé son but: une citoyenneté américaine mais à titre posthume. Une histoire qui se voulait être banale, devient matière à reflexion sur tous ces migrants qui laissent tous en espoir d'un monde meilleur.
Quand je regardai ce film, c'est à quel point, ces gens sont absolument sûrs et certains du rêve américain dès qu'ils auront foulé cette terre promise contemporaine. Je me suis rendue compte à quel point, cette manne humaine est bien précieuse pour certains afin de mettre en oeuvre leur plan maléfique. Mais l'histoire de tous ces migrants s'est généralisée. Ces latino-américains qui traversent clandestinement les terres durant des semaines afin d'arriver aux États-Unis. Ces pakistanais, népalais, indiens, tchéchènes qui traversent des milliers de kilomètres pour entrer en Europe par l'Ukraine. Ces africains qui voguent en eau trouble pour rentrer en Europe par l'Espagne. Et ces 700.000 Irakiens qui quittent leur terre en guerre qui ne vont devenir ni réfugiés ni immigrants. Ces réfugiés du Darfour dont on ne parle pas assez de leurs misères et de la violation cruelle des Droits de l'Homme en leur égard. Ces Nord-Coréens qui traversent toute la Chine durant des années pour atterir en Thailande en réfugiés afin d'être déportés en Corée du Sud. Et j'en passe tellement c'est déprimant.
Alors l'ONU, ca sert à quoi?